A qui souhaiterait prendre une tangente résolument technoïde, l’expertise avancée d’un certain
Michael Morton pourrait se révéler d’une précieuse utilité. Sur son album '
Foundation', ce canadien, plus connu sous le nom de
Displacer, nous plonge au cœur d’une machinerie sonore pourvue d’étonnantes facultés immersives et même visuelles.
Et bien qu’opérant principalement au moyen de ressources informatiques et de claviers synthétiques, Morton a su insuffler à sa musique une vitalité froide quasi incandescente.
Nourrie de field recordings, de basses "digidub" et même de quelques instrumentations acoustiques, '
Foundation' dispose du coup de tous les argument pour élever sa nature d’authentique bande son post-industrielle. Du son techno de Detroit à la cold wave, en passant par l’ambient sombre, Displacer a su transcender ses diverses influences pour délivrer un prototype d’ 'intelligent dance music' absolument captivante.
'
Foundation' de
Displacer a été programmé dans la
Mission 161 du
Solénoïde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire